Changeons notre regard : Notre rapport au corps, un sujet complexe
- Claire Castro
- 16 févr. 2024
- 13 min de lecture
Nous le savons, notre corps et la santé sont primordiales pour jouir de la vie dans son ensemble. Se détendre, bien manger, prendre le temps de lire, se faire masser… Nous savons tous que notre bien-être dépend de notre capacité à nous traiter avec douceur et bienveillance, voire même de l'amour inconditionnel.
C'est pourquoi nous devons comprendre les freins et les peurs qui y sont associés et que nous ne pouvons pas contrôler tant que nous n'en prenons pas conscience.
Le but est de changer son regard sur son corps : Mais de la théorie à la pratique, il y a un pas, parfois très difficile à franchir.
Comment la sophrologie peut vous aider à en prendre soin ?
Notre relation avec notre corps est souvent complexe. Entre les exigences de la vie quotidienne, les pressions sociales et les perceptions héritées de notre éducation, il peut être difficile de cultiver une véritable bienveillance envers notre propre être physique.
Pourtant, prendre soin de soi est essentiel pour notre bien-être global, et la sophrologie offre des outils précieux pour éclairer cette relation et la rendre plus harmonieuse.
Révélations choquantes ! (selon cette étude)
« Savoir s’occuper de soi ou se négliger dépend à la fois de notre histoire personnelle et de notre éducation, analyse la psychothérapeute Michèle Freud (auteur de Mincir et se réconcilier avec soi, Albin Michel).
La perception de soi est façonnée par des mots, des gestes et des regards perçus dans l’enfance. Si cette expérience a été satisfaisante, nous pourrons construire une image saine de notre corps et une bonne estime de soi. Si ce n’est pas le cas, la relation au corps sera plus difficile, et on préférera oublier ce mal-aimé de différentes manières : mauvaise nourriture, surmenage, absence d’hygiène de vie, etc. » A ces données de départ, souligne Michèle Freud, viennent s’ajouter les messages positifs ou négatifs transmis par notre éducation. « Ce conditionnement détermine nos comportements : ne pas oser prendre du temps pour soi sans culpabilité, considérer que s’occuper de soi est une perte de temps, une preuve d’égoïsme, associer repos et paresse… » Toutes ces croyances, plus ou moins conscientes, peuvent nous rendre sourds à nos besoins et freiner notre aspiration au mieux-être.
Deuxième paradoxe : On s’identifie trop à son corps « Il y a deux façons de vivre son corps, explique le psychanalyste J.-D. Nasio.
Soit en l’oubliant, et là j’identifie mon corps à mon être et je me dis que “je suis mon corps” ;
soit en pensant à lui, et là je tiens mon corps pour mon bien le plus précieux, et je me dis que “j’ai un corps”. »
Plus concrètement, cela signifie que lorsque nous ne faisons qu’un avec notre corps, nous ne pouvons pas nous dédoubler, et donc le prendre comme objet de soins. En revanche, si nous avons conscience d’avoir un corps, un « maître souverain », comme le définit le psychanalyste, qui a le pouvoir de prolonger ou d’arrêter notre vie, alors nous pouvons le traiter avec tous les égards qu’il mérite.
Mais prendre soin de soi n’est pas seulement une affaire entre soi et soi. Pour Robert Neuburger, psychiatre et psychothérapeute (auteur, notamment, des Territoires de l’intime, Odile Jacob), cette démarche n’a de sens que dans le cadre d’une relation. « L’être humain ne peut pas “se faire exister” par lui-même, il ne peut pas se passer de l’autre. C’est pourquoi on prend soin de soi non pour soi, mais en fonction du regard des autres. Pour préserver une appartenance. » Si l’on ne se sent pas assez important, si l’on doute de sa valeur, si l’on n’a pas trouvé sa place, prendre soin de soi n’a pas de sens. Le regard des autres dépend le regard que nous posons sur nous, c’est le regard parental qui, le premier, nous permet de développer une relation bienveillante – ou non – avec notre corps.
On pense qu’on ne le mérite pas !
Des prétextes, nous en avons tous pour nous négliger en toute bonne foi. « Je n’ai pas le temps de m’occuper de moi », « J’ai mieux à faire que de me prélasser dans un institut », « Je n’ai pas les moyens de me chouchouter » sont les excuses boucliers que l’on met le plus souvent en avant. « La plus courante est : “Je n’ai pas le temps”, constate le psychothérapeute Gonzague Masquelier (directeur de l’Ecole parisienne de gestalt - EPG -, auteur de Vouloir sa vie, la gestalt-thérapie aujourd’hui, Retz). Evidemment, elle abrite des croyances bien ancrées, qu’il faut cerner puis démonter pour pouvoir neutraliser leur influence négative. » Parmi celles-ci : « Je n’ai pas le droit de me faire plaisir », « Je ne mérite pas ces dépenses », « Ce ne sont pas des soins qui me rendront plus heureux »… Et chacune d’elles abrite de l’agressivité que l’on retourne contre soi, un état dépressif, ou encore des messages inconscients transmis de génération en génération.
Pour Gonzague Masquelier, cette réaction n’a rien d’étonnant. Lorsque l’on s’est construit dans un environnement affectif rigide, la douceur, les attentions, le toucher ne nous sont pas seulement étrangers, ils représentent une menace pour notre équilibre. Pour ne pas remettre en question son éducation, donc risquer de faire chuter le parent de son piédestal, pour ne pas ébranler les stratégies de défense qui nous ont aidés à nous construire, nous verrouillons toutes les portes afin de continuer à nous traiter comme nous l’avons été. « Prendre soin de soi peut également être douloureux ou impossible si c’est vécu comme une transgression, ajoute Michèle Freud. Lorsque l’on s’autorise à “aller” là où les parents se le sont interdit : se faire plaisir, prendre du temps pour soi, savoir s’écouter. Cette démarche n’est pas simple, cela demande de surmonter un sentiment de culpabilité pour sortir du schéma de répétition. » Difficile en effet de s’offrir une cure en thalasso ou une crème haut de gamme quand ses parents avaient du mal à joindre les deux bouts. (voir témoignages)
S’il est plus facile de prendre soin de soi lorsque l’on a appris à s’accepter, à s’aimer, il est aussi vrai qu’apprendre à se prodiguer des soins peut conduire à mieux s’accepter et à mieux se traiter. « Je ne crois pas aux grandes révolutions du jour au lendemain, poursuit Michèle Freud. C’est pourquoi je préconise toujours, et pour tous, la politique des petits pas, la seule qui puisse nous réconcilier en douceur avec notre corps, donc avec nous-même. »
La sophrologie, basée sur trois principes fondamentaux - le schéma corporel, le principe d'action positive et le principe de réalité objective - peut nous aider à changer notre regard sur notre corps et à en prendre soin de manière plus consciente et bienveillante.
1. Le schéma corporel : La sophrologie nous invite à explorer et à comprendre notre schéma corporel, c'est-à-dire la manière dont nous percevons notre propre corps. En prenant conscience de notre corps dans l'instant présent, nous pouvons développer une relation plus profonde et respectueuse avec lui. Les exercices de relaxation et de visualisation en sophrologie nous aident à nous reconnecter avec notre corps, à ressentir ses sensations et à l'accepter tel qu'il est.
2. Principe d'action positive : La sophrologie nous encourage à adopter une attitude positive envers notre corps. Plutôt que de nous critiquer ou de nous juger, nous apprenons à reconnaître et à célébrer les aspects positifs de notre être physique. En cultivant des pensées et des émotions positives, nous pouvons renforcer notre estime de soi et notre confiance en nous, ce qui se reflète dans la manière dont nous prenons soin de notre corps.
3. Principe de réalité objective : La sophrologie nous aide à voir notre corps de manière réaliste et objective, loin des distorsions induites par les pressions sociales ou les attentes irréalistes. En nous libérant des standards de beauté préconçus ou des idéaux inatteignables, nous pouvons reconnaître et apprécier la beauté et la valeur de notre corps tel qu'il est, avec ses forces et ses faiblesses.
La sophrologie nous invite à nous libérer des schémas de pensée et des comportements hérités de notre passé, à reconnaître et à dépasser les croyances limitantes qui nous empêchent de prendre soin de nous-mêmes. En nous apprenant à nous traiter avec douceur, bienveillance et compassion, la sophrologie nous offre un chemin vers une relation plus équilibrée et épanouissante avec notre corps, nous permettant ainsi de vivre pleinement et en harmonie avec nous-mêmes.
7 pistes pour se faire du bien un peu plus, un peu mieux
Plutôt que de vous vanter les mérites – indéniables – des spas, instituts de massages, cours de yoga ou de méditation, nous vous proposons une petite ordonnance thérapeutique, élaborée par les psychothérapeutes Michèle Freud et Gonzague Masquelier.
1.Notez sur un carnet toutes vos phrases et pensées qui commencent par « Je dois », « Je ne dois pas », « Il faut », « Il ne faut pas ». Peut-être prendrez-vous conscience que vos objectifs en matière de nutrition, de forme, de beauté sont trop contraignants, donc difficiles ou impossibles à atteindre. Se maltraiter, c’est aussi se montrer trop exigeant avec soi.
2. Prenez conscience de vos gestes.
En vous lavant, en vous crémant, en buvant du thé, en vous habillant, ralentissez votre rythme et prêtez attention aux sensations que ces gestes vous procurent. Plus nous agissons en automates, plus nous oublions notre corps, et plus nous le négligeons.
3. Choisissez votre tempo.
Vous êtes plus jogging que yoga, plus fitness que méditation ? Bougez à votre rythme, selon votre personnalité et vos besoins. Il n’y a qu’une seule façon de prendre soin de soi : écouter et respecter ses propres besoins.
4. Faites équipe.
A deux ou en groupe, on est plus motivé car plus soutenu. Massages, piscine, cours de théâtre ou de danse…, créez votre réseau « bien-être » et serrez-vous les coudes.
5. Organisez votre agenda.
Choisissez deux heures dans la semaine et réservez-les. Activité ou oisiveté…, elles vous appartiennent. Avec le temps, vous apprendrez à en faire le meilleur usage pour vous.
6. Apprivoisez le plaisir.
Une tasse d’excellent café, une heure à lire emmitouflé dans un plaid, un plateau-télé spécial régression… Une fois ce plaisir savouré, notez vos sensations et émotions, y compris les moins confortables (gêne, culpabilité, tension, etc.). Vous apprendrez à affiner votre sens du plaisir en comprenant ce qui vous empêche de le vivre pleinement.
7. Félicitez-vous.
Chaque petit soin, chaque petite attention que vous vous accordez est un grand pas vers la liberté intérieure. Bien se traiter est difficile
Pour aller plus loin
Si vous ne parvenez pas à vous regarder dans la glace avec bienveillance, la sophrologie peut vous aider.
En effet, dans ce contexte, la sophrologie peut jouer un rôle crucial en offrant des outils pour changer le regard sur son corps et développer une relation bienveillante avec lui. En se basant sur les principes fondamentaux de la sophrologie, notamment le schéma corporel, le principe d'action positive et le principe de réalité objective, chacun peut apprendre à se reconnecter à son corps, à l'accepter tel qu'il est et à lui accorder les soins nécessaires.
Par exemple, en prenant conscience de leurs gestes et en ralentissant leur rythme, vous pouvez apprendre à reconnaître vos besoins et à y répondre de manière adaptée. De plus, en intégrant des pratiques de relaxation et de visualisation positive, la sophrologie peut aider à réduire le stress et à promouvoir un sentiment de bien-être global, facilitant ainsi le processus de prise en charge de soi-même.
Changer son regard sur son corps et prendre soin de soi, en s'appuyant sur des principes et des techniques visant à renforcer la conscience corporelle, à cultiver des pensées positives et à promouvoir une relation harmonieuse avec son propre être est la clé d'un bien-être intérieur.
Trompez votre mental avec des techniques simples
Que vous cherchiez à réduire votre stress, à améliorer votre confiance en vous, ou à renforcer votre santé mentale, la sophrologie peut être un outil puissant pour vous aider à atteindre vos objectifs. En vous engageant dans une pratique régulière et en faisant confiance au processus, vous programmez votre mental pour aller mieux et vivre une vie plus épanouie et équilibrée.
Atteindre ses objectifs ne dépend pas seulement des actions tangibles, mais aussi de l'état mental dans lequel nous nous trouvons. Explorez les états mentaux clés qui ouvrent les portes du succès, enrichis par les bienfaits de la sophrologie.
1. L'État d'Esprit Positif
Soulignons l'importance de l'optimisme dans la réalisation des objectifs. Un état d'esprit positif, cultivé par des techniques sophrologiques, peut transformer les défis en opportunités, stimulant ainsi la motivation et la persévérance.
2. Un objectif précis
Permet une focalisation précise sur les objectifs à atteindre et mobilise sur des objectifs intermédiaires pour avancer vers son but progressivement. Définir son objectif formulé précisément et positivement est le premier pas de la prise en charge en sophrologie.
3. La Confiance en Soi
L'estime de soi et la confiance en ses capacités sont des piliers fondamentaux du succès. La sophrologie peut renforcer la confiance en soi en libérant le potentiel intérieur, en transformant les doutes en certitudes et en encourageant une attitude positive.
4. La Gestion du Stress
Le stress peut entraver notre progression vers nos objectifs. La sophrologie offre des outils efficaces pour gérer le stress, préservant ainsi l'équilibre émotionnel nécessaire à la concentration et à la performance optimale.
La sophrologie utilise la visualisation positive comme une méthode puissante pour préparer mentalement le succès. Cette technique permet de créer des images mentales vivaces et motivantes qui renforcent la détermination à atteindre ses objectifs.
En résumé, bien que la méthode Coué et la sophrologie aient des similitudes dans leur utilisation de l'autosuggestion et des affirmations positives, la sophrologie est une discipline distincte qui intègre une gamme plus large de techniques de relaxation et de développement personnel pour favoriser un bien-être holistique.
Découvrez en détail ces concepts et explorez les bienfaits de la sophrologie dans le guide pratique à télécharger en bas de cet article.
Mon parcours
Après 25 années consacrées à une carrière salariée, j'ai traversé une période difficile, frôlant le burn-out. C'est là que j'ai découvert le monde de la pleine conscience, amorçant ainsi un changement radical de direction.
À l'aube de mes 50 ans, j'ai entrepris une reconversion professionnelle. J'ai suivi une formation approfondie pour devenir sophrologue, dont j'ai obtenu la certification. C'était le début d'une nouvelle aventure où j'ai trouvé ma véritable passion, le développement personnel à travers la sophrologie.
Aujourd'hui, à l'âge de 56 ans, je partage mon expérience et mon expertise avec d'autres femmes cherchant à créer une vie pleine de sens. Je sais combien il est essentiel de réaligner sa vie personnelle et professionnelle pour trouver l'équilibre, et je suis déterminée à guider d'autres femmes sur ce chemin.
J'ai également réalisé que la sophrologie exige un engagement quotidien de la part de mes clients. Forte de cette prise de conscience, j'ai rédigé un guide comprenant plus de 40 exercices. Ces exercices, conçus pour être intégrés dans la vie quotidienne, visent à aider chacun d'entre nous à se réaliser tant sur le plan professionnel que personnel.
Je crois en l'importance de travailler sur les liens entre le corps et l'esprit, car c'est là que se trouve l'alignement véritable.
Je crois fermement qu'il n'est jamais trop tard pour créer la vie que l'on désire vraiment. J'espère que mon parcours et mon engagement sont une source d'inspiration pour tous ceux qui cherchent à transformer leur vie et à trouver un sens profond.
Au delà de cette démarche, et depuis que j'ai commencé mon activité de sophrologue, j'ai compris un tas de choses qui m'ont bouleversées.
J'ai notamment compris que la sophrologie pouvait améliorer des situations stressantes en permettant de les gérer grâce à des techniques comme la visualisation positive, la création d'une bulle de sécurité, ou encore en utilisant la technique d'ancrage pour améliorer la confiance en soi ou en se donnant du courage, et surtout qu'il était possible d'utiliser toutes ces méthodes pour améliorer tous les aspects de sa vie et mener vers le chemin de l'épanouissement personnel !
Le but de la sophrologie n'est pas de mettre des rustines sur des défis toujours plus élevés à relever, à s'adapter sans cesse à un environnement devenu toxique, il s'agit de reprendre les rênes de sa vie en adaptant l'environnement extérieur pour qu'il corresponde à votre être intérieur.
Le monde du travail demande d'être perpétuellement en adaptation et mes clients s'épuisent à répondre à ces demandes.
J'ai donc adapté les méthodes de sophrologie pour en faire une pratique personnelle, au rythme de chacun pour un changement en profondeur et au lieu de s'adapter jusqu'à l'épuisement, faire un pas de côté pour mieux se connaître et adapter le monde extérieur à son être intérieur.
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Claire
Sophrologue Certifiée
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Témoignages
j’ai compris qu’au fond, je ne croyais pas vraiment que cela pourrait changer ma vie. C’est comme si les jeux étaient faits dès le départ : certains sont naturellement doués pour se faire du bien et d’autres sont condamnés à lire des conseils sans pouvoir les appliquer ! » Nous pourrions ainsi multiplier les témoignages de ceux qui, tout en ayant conscience que prendre soin de soi est la base du bien-être physique et émotionnel, oublient, négligent ou malmènent leur corps. « Après mon divorce, je me trouvais moche, sans intérêt, se souvient Agnès, 44 ans. Prendre soin de moi à cette époque, ça voulait dire aller chez le coiffeur pour que ma fille ait quand même une image positive de sa mère. C’est aussi pour elle que je mettais du rouge à lèvres. » (https://img.over-blog-kiwi.com/0/93/24/40/20170115/ob_eeb6ac_270875df6ac7319ada5e3daa88383a1d-001.jpg) (dormir tout le jour /danser toute la nuit) Estelle, 37 ans, a eu un déclic. « Je me suis dit, ça a l’air si simple, ce sont des petites choses faciles à intégrer dans son quotidien : s’étirer, bien respirer, prendre un bain, et pourtant ces On a trop écouté papa et maman
Evelyne, 36 ans, pose un regard à la fois envieux et un peu méprisant sur « celles qui se chouchoutent comme dans les magazines féminins ». « Des masques, des massages, du yoga…, quand travaillent-elles ? Je gère une entreprise d’informatique de vingt personnes, j’ai deux enfants, je n’ai vraiment pas le temps de me dorloter ! » Mais Evelyne n’est aveugle ni sur son histoire, ni sur la façon dont elle a dû s’imposer dans un milieu très masculin. Son père, ex-chef d’entreprise, l’a toujours considérée comme son « héritier ». « Pas “héritière”, précise-t-elle en souriant. Chez nous, la valeur absolue, c’est le travail et la réussite sociale. Quand mes copines se pomponnaient pour faire la fête, je bossais pour préparer mon master aux Etats-Unis. Inutile de dire que le maquillage et les fringues, c’étaient les cadets de mes soucis ! Aujourd’hui pourtant, j’aimerais être plus douce avec moi, plus sensible et moins cérébrale, mais c’est trop tard, les mauvaises habitudes sont prises ! » (https://img.over-blog-kiwi.com/0/93/24/40/20170115/ob_e7029a_tumblr-ojhj9qamu91thynt0o1-500-001.jpg) Laurène, 35 ans, a mesuré l’ampleur de son « verrouillage intérieur » le jour où elle a accepté de se faire masser par une amie. « Je me suis allongée en sous-vêtements, dans une lumière douce. Muriel a commencé à me masser très doucement… Je n’ai pas tenu cinq minutes, j’ai éclaté en sanglots. C’était trop : trop de douceur, trop de contact, je n’avais jamais connu ça ! Chez moi, on s’embrassait une fois par an, et encore… Toute cette dureté, cette sécheresse affective dont j’ai tant souffert sans m’en rendre compte sont remontées d’un seul coup, j’ai pleuré pendant une demi-heure sans pouvoir m’arrêter. » (https://img.over-blog-kiwi.com/0/93/24/40/20170115/ob_c44238_577282d3beda2ef3c9252184d5583a84.jpg) « Je ne prends plus mon petit déjeuner en famille, je quitte la maison quand tout le monde se réveille et je vais marcher. Au début, j’étais culpabilisée, mais maintenant, j’assume et je savoure chaque pas que je fais, seule et légère dans le petit matin. » (https://img.over-blog-kiwi.com/0/93/24/40/20170115/ob_e680ba_massage-envy-image.jpg)
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